Comment tester une sonde de température extérieure ?

Pour tester une sonde de température extérieure, il faut en vérifier la valeur de résistance exprimée en ohms (Ω), à l’aide d’un multimètre. Cette mesure de la résistance permet de comparer la température du dispositif à la température d’un thermomètre par exemple.

A cette fin, l’appareil doit être débranché du circuit électrique. Cela permet au multimètre de ne tester que la sonde de température extérieure et non pas le circuit électronique dont elle fait partie. Et ce, même si l’alimentation électrique est coupée en amont.

A l’aide d’un tableau de correspondance, il est possible de déterminer la température correspondant à la résistance relevée, puis de comparer cette température à celle du thermomètre (ou tout autre étalon comparatif). Tester une sonde de température extérieure permet de vérifier son bon fonctionnement ou de s’assurer que l’information communiquée par l’appareil est correcte.

Une sonde de température extérieure fonctionne en transmettant la température de l’extérieur de votre logement à votre système de chauffage. Elle a recours pour cela à un capteur électronique. Cela permet à ce dernier de s’ajuster aux variations de chaleur et d’adapter votre confort thermique à ces changements.

En conséquence, vos pièces ne se réchauffent pas ni ne se refroidissent, elles maintiennent une température constante en dépit des variations du climat extérieur. A la clé, un meilleur confort au quotidien et des économies d’énergie certaines puisque vous ne chauffez qu’en fonction de vos besoins réels en matière de chauffage.

Les gains énergétiques rendus possibles grâce à une sonde de température extérieure sont généralement estimés par l’Ademe (agence de la transition écologique) de 5 à 15%, notamment lorsqu’ils sont associés à d’autres dispositifs de régulation thermique tels que les robinets thermostatiques ou les thermostats d’ambiance.

Idéalement, une sonde de température extérieure s’installe sur un mur en orientation nord. De ce fait, son exposition aux rayons du soleil est minime. Par ailleurs, mieux vaut éviter de la positionner à un endroit où elle serait à l’abri des intempéries. L’objectif de cet appareil est de reporter les informations les plus fidèles possibles aux variations de température et de météo extérieure. Il importe donc que son emplacement l’expose le plus possible à ces changements.

Dans le cas où vous n’auriez pas la possibilité de l’installer directement en orientation nord compte tenu de l’agencement de votre logement, vous pouvez tenter de vous en rapprocher au maximum avec une orientation nord-est ou nord-ouest.

En résumé, l’emplacement idéal de cet appareil se situe là où son exposition au froid et aux intempéries est la plus importante**, et où son exposition au soleil ou d’autres sources de chaleur est la plus négligeable.** La sonde de température extérieure est généralement posée à environ deux mètres du sol.

Savoir tester une sonde de température extérieure permet de bien appréhender son fonctionnement et d’optimiser celui-ci. Les économies d’énergie rendues possibles par l’installation de ce dispositif vous ouvrent le droit à un certain nombre d’aides financières :

• La Prime Eco-Travaux Carrefour, à savoir la prime énergie du dispositif des CEE (certificats d’économies d’énergie). Pour en bénéficier, vous pouvez vous inscrire sur notre site avant de signer le devis de vos travaux, puis nous faire parvenir votre dossier complet à la fin du chantier.
• Le dispositif MaPrimeRénov’, que vous pouvez cumuler avec la Prime Eco-Travaux Carrefour. MaPrimeRénov’ a pris la suite du crédit d’impôt transition énergétique et des aides de l’Anah (agence nationale de l’habitat). Rendez-vous sur la plateforme officielle de cette subvention pour en faire la demande.
• L’éco-PTZ (éco-prêt à taux zéro) pour financer votre projet de rénovation en amont, notamment si vous envisagez d’autres opérations que la pose de votre sonde extérieure. Vous pouvez ainsi emprunter jusqu’à 50 000 euros sans intérêts, en rénovation globale, remboursable sur une période allant jusqu’à 20 ans.
• Les aides locales, comme l’exonération de taxe foncière, proposées par certaines collectivités territoriales.
• La TVA au taux réduit de 5,5% qui sera automatiquement appliquée sur votre facture par le professionnel en charge de vos travaux.